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les ia génératives sont un fléau - par Antoine Le Gonidec

bonjour à toutes et tous :)

aujourd’hui, je laisse la parole à Antoine Le Gonidec, aka vv222 sur le forum debian-facile, développeur Debian, développeur de ./play.it et administrateur système, qui publie dans ses notes, un article à propos des ia génératives.
vous l’aurez compris en lisant le titre, il n’est pas vraiment favorable à ce genre de technologie (le doux euphémisme…).

je n’ai pas pour habitude de reprendre verbatim un article venu d’ailleurs, mais cette fois-ci, ne pouvant dire mieux, je ne vais pas réinventer la roue.
je vous livre donc ses notes qui sont le parfait reflet de ce que je pense des ia génératives, au cas où ça n’aurait pas été clair dans mon dernier article.

–début de citation–

Les IA génératives sont un fléau !

L’utilisation d’IA génératives, ou LLM, par des entreprises mais surtout par des particuliers, semble de plus en plus répandue. Les problèmes de celles-ci sont pourtant maintenant largement connus, sans que ça semble nuire fortement à leur popularité. Ce court article liste quelques uns d’entre eux, que vous acceptez et soutenez implicitement à chaque fois que vous utilisez un de ces outils.

La mort de l’originalité

Les IA génératives ne peuvent pas produire de contenu original, elles ne peuvent qu’afficher ce qui est déjà contenu dans leurs bases de données. Un texte généré de cette manière ne peut qu’être déjà lu et relu de multiples fois, une image ne peut que copier quelque chose qui circule déjà depuis longtemps, un bout de code source ne peut qu’être une copie d’un logiciel déjà existant.

Un rejet de la vérité

Les IA génératives ne disent pas la vérité, elles n’ont en fait même pas de concept de vérité. En les utilisant on affirme qu’on ne s’intéresse pas à la vérité, mais juste à la vraisemblance. On accepte et diffuse volontairement des mensonges, à la simple condition qu’ils soient crédibles.

Le refus des interactions humaines

Poser une question à un robot conversationnel, c’est ne pas la poser à un être humain. C’est admettre qu’on préfère communiquer avec des machines, même menteuses, même incapables de toute forme de créativité, plutôt qu’avec d’autres êtres humains.

Le pillage des communs

Les bases de données de ces IA génératives sont basés sur le pillage totale de ce qui a été produit par les humains. Ce pillage se fait sans aucune considération des personnes ayant créé ce qui est volé, et il se fait au mépris de la stabilité des serveurs hébergeant ces contenus originaux. Utiliser ces systèmes c’est non seulement soutenir ces vols, mais aussi l’impossibilité progressive de l’existence de petits acteurs sur Internet.

Une catastrophe écologique

La génération des bases de données et des réglages des LLM consomment une quantité délirante de ressources (en particulier de l’eau) et d’énergie, dont la production est extrêmement polluante. Les LLM tournant localement ne sont pas exclus, la génération de leur base de données ayant déjà été réalisé en amont via ces processus mortifères. Chacune de leurs utilisations valide la destruction de nos conditions de survie au profit du chiffre d’affaire d’une poignée d’entreprises.

Un retour du fascisme

Ces systèmes d’IA génératives ont en commun d’être proposés par des entreprises dirigées par des libertariens, un courant politique à la rencontre du capitalisme et du fascisme, qui tous soutiennent les mouvements fascisants aux USA et en Europe. On les retrouve par exemple tous, unanimes, derrière Donald Trump depuis sa réélection. De plus l’effet abrutissant (réellement mesuré de manière fiable) des recours réguliers aux robots conversationnels fait partie de ce qui est recherché par les régimes à tendance fasciste, permettant de s’assurer une population incapable de se rebeller.

Licence

Cet article est publié dans le domaine public. Si vous avez la malchance d’être soumis à une législation ne permettant pas de verser directement des œuvres dans le domaine public, vous pouvez dans ce cas l’utiliser en respectant les termes de la license CC0 1.0 Universel.

–fin de citation–

merci à vv222 pour ses notes : je ne savais pas comment aborder le sujet clairement, il l’a fait comme j’aurais aimé le faire, il laisse l’pportunité à d’autres d’utiliser son travail, merci encore.

bis@++
arp

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