at[h]ome

nous sommes tous différents, c'est notre point commun...

résistance

résistance

j’en parlais dans mon dernier article sur l’IEF, nous entrons en résistance.
de la même façon que le président “entre en guerre” contre le virus, nous entrons en résistance contre ce monde qui ne veut plus de nous. et pourtant .... j’ai du mal avec les anti-machin, avec les contre-bidule. je suis plus du genre pro-truc ou pour-muche… mais là ça suffit.

je ne peux plus apprendre à mes enfants que les humain-e-s à la tête de l’état se soucient d’eux.
je ne peux plus apprendre à mes enfants que les humain-e-s en uniforme sont là pour les protéger.
je ne peux plus apprendre à mes enfants que les humain-e-s qui savent veulent partager leurs connaissances.

je dois apprendre à mes enfants qu’ils ne peuvent, au bout du compte, faire confiance à personne. et c’est simplement hors de question !

nous entrons en résistance.

la résistance est un état particulier dans lequel on a conscience de ne pouvoir être nous-même aux yeux du monde. la vieille formule “pour vivre heureux, vivons cachés” a rarement autant été d’actualité.

chaque parcelle de liberté nous est doucement retirée, toujours pour le “bien commun” disent-ils, pour “l’intérêt supérieur de l’enfant”, pour “l’avenir de notre civilisation”… de beaux principes, de jolis mots mais sans aucune réalité dans les faits.

non, les dirigeants de nos pays ne se soucient pas du “bien commun”. ils ne se soucient que de leur intérêt particulier.
non, les dirigeants de nos pays ne se soucient pas de l’intérêt des enfants qu’ils ne voient d’ailleurs que quelques semaines cumulées dans leurs vies.
non, les dirigeants de nos pays ne se préoccupent pas de l’avenir de notre civilisation mais de l’avenir du système capitaliste qui leur rapporte toujours plus.

de grandes banalités anarchistes me direz-vous ? certes. les dirigeants se sont-ils un jour souciés du peuple ? je pense que oui : lorsque le maire du village est au contact de ses concitoyens et qu’il risque, au détour d’une rue, de croiser tel ou tel électeur, bah il a tendance à pas trop raconter de conneries… en revanche, lorsque le “dirigeant” ne croise plus ses concitoyens, il n’a plus aucune raison de dire la vérité.

un arrière-goût de complotisme ?
non, pas le genre de la maison. même s’il m’est déjà arrivé de me faire avoir, je ne crois pas au grand complot. en revanche, je crois que les vilains savent mieux que personne faire feu de tout bois.

un pessimisme naissant ?
non plus, juste une clarté qui grandit, une conscience de l’entièreté de ce système mis en place aux débuts de l’ère industrielle et qui depuis, ne fait qu’asservir encore plus l’humain tout en combattant l’esclavage et en collant des “liberté, égalité, fraternité” sur les façades des mairies.

la manipulation est totale, la décision globale et au diable les différences, au diable les contradictions, seul le consensus pourra nous sauver… enfin … sauver le système si merveilleux qu’il faut nous l’imposer.

quand le gouvernement s’insurge contre les gafam tout en confiant à microsoft l’éducation de nos enfants,
quand la police frappe et violente pour assurer sa mission de protection et d’ordre,
quand l’administration veut formater mes enfants pour les préparer à accepter l’esclavagisme moderne,
quand un sdf qui pique une pomme prends plus de prison qu’un pédophile,
que puis-je penser ? que puis-je faire ? (pour le second, j’ai une petite idée, mais je m’interdis tout appel à la violence…)

je rentre en résistance : je ne collaborerais plus dans leurs magouilles. je ne suivrais plus leurs consignes, je ne dirais la vérité qu’à celles et ceux que j’aime, je ne montrerais que ce qu’ils s’attendent à voir, je n’accorderais plus aucune confiance à tout acteur ou représentant de l’état, pion d’un système qui l’asservit lui aussi mais auquel il accepte de se soumettre.

je n’accorde plus le bénéfice du doute à ces salopards qui quémandent le pouvoir, à ces petits chefaillons de couloir, à ces larves d’humains qui n’osent se tenir debout.
je n’accepte plus de cautionner ne serait-ce qu’une ligne de leur foutue république démocratique, qui ne vote que les petits partages faits dans les coulisses.

de la même façon que les catholiques ont farouchement gardé le savoir pendant des siècles pour assurer leur pouvoir, les politiques d’aujourd’hui pratiquent la rétention d’information de façon quotidienne, ne nous laissant que quelques miettes de vérité au milieu d’une tonnes de probabilités, de fake news, de possibles options à venir. et nous sommes là, las, dans l’expectative, comme des lapins dans les phares, attendant l’inévitable mesure qui devrait nous sauver… jusqu’à la prochaine fois.

alors je décide de ne plus collaborer. je décide de leur donner ce qu’ils veulent, en apparence, et de faire ma vie comme je l’entends, à leur insu. ainsi, je ne parlerais plus de choses personnelles ou privées, de politique ou de société car cela sera surveillé, utilisé et j’en suis certain maintenant, jamais à mon avantage.

la clandestinité va redevenir nécessaire pour toute personne souhaitant dire la vérité ou ne serait-ce que poser une question impertinente.
le consensus est global, la manipulation totale, la rupture radicale.

je souhaite faire partie du monde, mais je ne me sens plus du tout à ma place dans cette civilisation. je sais que je ne suis pas seul à ressentir cela, mais hélas pour moi, la grande majorité des gens qui me “ressemble” sont encore prisonniers de tellement de choses, de crédits, d’obligations, de rôles… qu’un changement de situation me semble peu probable dans les années à venir.

euh … bon bah le monde c’est d’la merde et on va tous mourir quoi…

ce serait trop simple

mon cul oui !!! on va tous mourir, ça c’est certain, on est des humains
mais pour ce qui est du monde, il est ce qu’on en fait ! alors pour l’instant, je préconise un repli stratégique pour une préparation minutieuse et solidaire d’un avenir humain dans un monde meilleur

allez, haut les cœurs !

la vie est belle pour qui sait la regarder. le monde est plein d’espoir pour qui sait le contempler, les humains sont merveilleux une fois qu’on a viré les cons !

bis@++

arp

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