at[h]ome

nous sommes tous différents, c'est notre point commun...

diaspora* & co.

diaspora* & co.

jamais de compte culdecaprin ou zozio, un compte g+ pour faire passer les infos HandyLinux et pouvoir utiliser une chaîne youtube, un test sur Diaspora* mal négocié… et pourtant, et pourtant, des fois, j’ai envie d’y plonger.
profitons d’un jour férié pour y penser, faire le tour… même si vous l’aurez compris (si vous parcourez ces pages depuis quelques jours), je ne risque pas de débarquer sur fessebouc ou zozio.

un retour sur Diaspora* ?
les réseaux sociaux ont-ils une autre fonction que de servir de galerie selfy ? peuvent-ils échapper à cette guerre d’egos ? ça me servirait à quoi dans le fond un compte sur un réseau social ?

pourquoi pas fessebouc ou zozio déjà ?

bah le zozio, c’est tout simplement un problème de format… j’ai un peu de mal à m’exprimer en 3 lignes, je ne dois pas être adapté à ce mode de communication. je n’ai d’ailleurs même pas de mobile :P
pour fessebouc, hormis l’aspirateur à donnée que représente ce réseau (au même titre que g+), je dois dire que c’est divertissant : ma femme a un compte et elle s’en sert genre “copains d’avant” pour taper la discut’ avec des copines ou de la famille. elle n’échange rien de privé ni confidentiel, c’est un peu comme un bistrot avec des potes.
sauf que ce bistrot, il est gavé de publicité, de sollicitations externes qui polluent les échanges je trouve.
le deuxième point négatif, inhérent à son mode de fonctionnement, c’est le “like”. au lieu de communiquer, de partager ses idées, de nuancer un propos, ils like… de toute façon, c’est vrai que ça sert pas à grand chose de développer un sujet sur fessebouc, la plupart s’arrêtent de lire à la 5° ligne (et je suis optimiste). donc je ne tente même pas l’aventure car je sais d’avance que ça va m’agacer. ça m’agace déjà sur l’écran de ma femme quand elle publie un de mes articles et que les gars commentent sans en lire 3 lignes…

et pourquoi ça manque en fait ?

plus je grandis, plus j’ai envie d’échanger, de partager, de nuancer mon point de vue, de découvrir d’autres façons de penser, de militer, de réagir. j’apprécie de plus en plus l’écriture et les échanges (clairsemés pour l’instant, mais enrichissants, merci@vous), et plus important que tout : j’apprends sur internet.
mais ici, les échanges ne se font que lorsque j’ai “arrêté” mon idée, lorsque je l’ai mise en forme. vous arrivez à la fin du processus. vos commentaires enclenchent un autre processus, différent, qui demande une remise en cause de ma pensée (alors que je viens de la mettre en forme…).
l’avantage du réseau social est de pouvoir commencer à échanger pendant le prise de conscience, profiter de l’avis de chacun au même “niveau” que le mien. je vous avoue que pour écrire un article ici, je mets entre 2 et 6 jours (nuits) car je m’égare, je cherche, je sens qu’il me manque une image, un chemin, et qu’il serait nettement plus constructif de consulter d’autres humains à ces moments là.
je sais aussi que l’empathie naturelle ne dispense pas du contact réel. mais ce contact est assez rare dans mon environnement actuel… les anar’ sont acceptés, mais de là à passer des plombes pour peaufiner une idée genre “comment on va niquer les banques”… moyen quand même ;)

mais alors qu'est-ce-qui déconne ?

ma dernière (et première) expérience avec le réseau Diaspora* fut un échec, de mon fait : je me suis cru chez moi, pas en tant que maître, vous le savez bien, mais @home quoi… persuadé que tous les utilisateurs présents œuvraient pour la décentralisation, le libre, l’importance de la diversité et du respect des sources … bref, “mister bisounours” s’est planté :D
Diaspora, de par son fonctionnement et son organisation, filtre une bonne partie de la futilité numérique. mais il reste le concours de bite. pardon pour l’expression, mais ça ne se nomme pas autrement. lorsque je partage mon point de vue, ce n’est pas pour avoir raison et pour donner tord à mon partenaire de discussion, c’est simplement, et sans aucune arrière-pensée, pour partager mon point de vue, recueillir le sien, et par le fait, affiner mon point de vue, sans aucune intention préalable de convaincre l’autre. j’ai donc très mal supporté les attaques directes, les trolls et autres vannes, ce qui m’a fait penser que je n’avais pas les armes pour nager en eaux troubles. ce qui est paradoxal, car ça ne me gêne pas du tout irl.
je comprends maintenant que c’est mon approche qui déconne : c’est à moi de filtrer mes échanges, alors que j’y étais allé @cœur ouvert. même si je croise des humains familiers, le réseau social n’est la maison de personne, je devrais donc rester vigilant et ne pas retomber dans le ping-pong inutile initié par certains.

décision prise ?

oui, je retourne sur Diaspora*, je retourne dans la fosse aux lions avec les autres gaulois :D
je sais déjà que je vais y revoir des gens bien, et que je vais pouvoir écrire certains articles à plusieurs ;)
si vous aussi vous désirez partager vos idées, mais sans ouvrir de blog, et sans confier vos données aux grandes multinationales (nsa@inside), pensez à Diaspora*

++
arp

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