at[h]ome

nous sommes tous différents, c'est notre point commun...

partage, ressources, contributions et digressions...

je viens ici dans un site tout neuf, mais avec mes casseroles quand même.

casseroles ? oui, les diverses et variées parties de mon ancien site, cad la documentation, mon devblog qui n’aura pas fait l’année, ma galerie et le blog d’infos en format libre. j’ai nettement moins de posts à trier que CB, mais je voudrais garder tout ça dispo sans toutefois me taper les mises à jour du wiki, des différents blogs en pluxml, et les modifications à la main sur la structure du site. bref, tout ceci sera de nouveau accessible prochainement et fera l’objet d’un article au numéro incertain pour l’instant.

en aparté, je commence tout juste avec wp, mais c’est plutôt relaxant pour un gars qui avait l’habitude de taper dans les fichiers textes en permanence (non je n’installerais pas ubuntu)
l’heure est à la réflexion, à l’introspection … la minute devrais-je dire … je vais pas vous faire le coup du voyage intérieur … autant révéler le secret de suite, ça s’appelle la digestion. et c’est de ça qu’il s’agit : la digestion d’un peu plus d’un an de travail sur handylinux, l’impact de cette activité sur ma vie réelle (je me sens obligé de préciser “réelle”.. assez absurde quand j’y pense) et ma façon de le gérer au quotidien.

le plus important, c’est le temps réservé à ma famille, j’ai donc commencé par stopper le dev du livarp afin de “gagner du temps”, la bonne blague : plus je me concentre sur un projet, plus il m’embarque loin, autant sur le plan informatique que personnel. et c’est là tout le problème : je ne parviens pas à faire la part des choses. je vois bien certains contributeurs m’expliquer qu’il faut séparer ses “deux vies”… j’ai tenté, je n’y arrive pas. seule solution pour moi, intégrer totalement ma vie informatique dans ma vie quotidienne.

j’ai la chance d’être accompagnée d’une femme compréhensive, qui de plus apprécie mon travail au sein de la communauté. ça facilite grandement les choses. mais il faut préciser la forme de cette intégration dont je parlais plus haut : le constat est simple, je n’ai pas été élevé dans le monde informatique, ayant appris sur le tard et le tas, la réalité virtuelle est un concept qui m’est étranger. j’arrive donc sur la toile, la bouche en cœur, comme à l’apéro… sauf que moi, à l’apéro, je m’attache, et je participe (à la descente aussi, oui) en tentant de donner le meilleur de moi-même. je créé des liens, et puis les gens disparaissent, et je m’aperçois que ce pseudo n’est pas que ça pour moi, que cette nature virtuelle, je l’ai zappée.

je comprends le principe élémentaire du pseudo sur la toile, mais jusque là, je n’avais jamais été confronté à la disparition d’un d’entre eux… un pseudo qui ne publie plus, une échange qui s’éteint, je ne pensais pas que cela puisse me toucher… après tout, ce n’est qu’un pseudo sur la toile…

et moi ? je ne suis qu’un pseudo sur la toile ? et toi qui lis ces lignes, tu le fait “en tant que [pseudo]” ? ou est-ce bien toi qui lis ?

même si tu utilises un pseudo, l’humain existe, mais comment définir le sentiment d’une franche poignée de main, d’un regard compatissant ? comment se prémunir d’un attachement humain naturel ? je ne sais pas. et je n’y tiens pas pour tout dire… les murs se reproduisent trop vite.

le vieux truc de l’acceptation alors ? non plus, me branche pas. je suis interventionniste. jamais été le premier à lever le doigt en classe, mais je suis pas le dernier à dire à un pote “… euh … je crois que tu vas faire une connerie là.”

mais tu crois détenir la vérité alors ?

surtout pas, mais de le dire ne suffit pas semble-t-il sur la blogosphère alors je laisse les commentaires ouverts (modérés tout de même, c’est l’apéro, mais dans mon salon… ) et tenterai de pratiquer l’échange humain autant que possible.

je me demandais comment je pourrais me présenter, simplement, un truc d’égo @lacon… je suis naïf, j’en ai conscience, non pas comme s’il s’agissait d’un défaut, mais comme un aspect de ma personnalité, et je l’assume, avec les joies disproportionnées et les peines que cela implique. de ne pas en faire tout un plat non plus, je trouve ça sage …

je crois être sagement naïf.

ça y est, c’est nawak…

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